Le maraîchage sur sol vivant
Offrir le gîte et le couvert à la vie du sol, tel est le fondement du maraîchage sur sol vivant.
L’objectif est d’établir un véritable partenariat avec la pédofaune et pédoflore pour une « agriculture du carbone » qui humidifie et structure les sols, diminue les besoins en fumure et en irrigation, préserve l’environnement et économise le travail des maraîchers à terme.
Les deux principes fondamentaux de cette technique sont d’un côté, l’arrêt complet du travail du sol (même superficiel) et de l’autre, la nutrition intensive en premier lieu de l’activité biologique du sol afin de rebooster la vie.
Cette nutrition se fait par l’ajout massif de grande quantité de matière organique fraîche carbonée (jusqu’à 300 tonnes par hectare) à travers la paille, le BRF (bois raméal fragmenté) ou bien du broyat ou des feuilles/paille/foin. L’activité biologique du sol va permettre de ralentir le processus d’effondrement de la porosité mécanique en attendant que la porosité biologique prenne le relais (vers de terre) et permette de remonter le taux de matière organique d’un coup.